Burn-out, bore-out, brown-out : différencier, prévenir et surmonter ces trois formes d’épuisement professionnel

Les défis liés au monde du travail sont multiples. Le burn-out, souvent évoqué, ne représente que la partie visible de l'iceberg. Connaissez-vous également le bore-out et le brown-out ?

Bien que ces termes partagent des similitudes nominatives, ils décrivent des réalités distinctes, nécessitant une attention particulière.

Le burn-out

Il se définit comme un épuisement physique, émotionnel et mental qui découle d'un investissement prolongé dans des environnements professionnels exigeants sur le plan émotionnel.

Le burn-out peut également avoir un impact significatif sur la vie personnelle des individus impactés. Selon une étude menée par Opinion Way en 2022, 34 % des salariés français seraient touchés par cette pathologie, parmi lesquels 13 % souffriraient d'un burn-out sévère, soit 2,5millions de personnes.

Le bore-out

Il correspond à un épuisement professionnel par l’ennui.

Ici, l’épuisement ne découle pas d’un surmenage mais à l’inverse d’un ennui chronique. Selon une étude de l’agence d’intérim Qapa, réalisée auprès de 4,5 millions de candidats, 71% des salariés français considèrent leur travail comme ennuyeux et 56% vivent très mal la situation.

Le brown-out

Il est caractérisé comme étant un syndrome de désengagement professionnel qui peut être dû à un sentiment d’inutilité professionnel, une perte de sens dans son travail.

On compte en France de 54% de travailleurs démotivés ou désengagés de leur travail selon une enquête Ipsos.

Vous faites face à l'une de ces pathologies ? L'un de vos collaborateurs se retrouvent en difficultés ? Nos psychologues sont là pour vous écouter, vous accompagner et vous orienter sur ces sujets ou toute autre problématique professionnelle ou personnelle.

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À NOTER

À ce jour, il n’existe pas de tableau des maladies professionnelles pour les pathologies psychiques. Néanmoins, dans le cas du burn-out, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie peut reconnaitre l’origine professionnelle de la pathologie après avis favorable du Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP).

Pour cela, deux conditions doivent être réunies :

  • la pathologie doit être essentiellement et directement causée par le travail,
  • elle doit entraîner une Incapacité Permanente Partielle (IPP) égale ou supérieure à 25%.