La formation par Stimulus :
évolutions à travers le temps

Entretien avec Sarah CHALANDON-GOLDMAN, Directrice de la Formation

Comment la formation a-t-elle évolué chez Stimulus ?

La formation est le premier pilier du cabinet, ce par quoi tout a commencé. En 1989, notre sujet de prédilection en matière de formation était la gestion du stress : une formation pragmatique, centrée sur l’individu. Elle visait essentiellement à donner des clés de compréhension et des outils concrets aux apprenants, pour pouvoir agir véritablement sur leur quotidien et leur santé mentale, sans attendre que l’environnement collectif et organisationnel évolue.

Cette formation était portée par des psychologues, d'orientation comportementale et cognitive et les outils proposés étaient - de par leur ancrage théorique et scientifique – à la fois robustes et simple à appréhender.

Rencontre avec Sarah Chalandon-Goldman, 
Head of learning

35 ans plus tard, qu’est ce qui a changé ?

Nous avons agrandi notre prisme. Lorsque nous parlons de santé mentale au travail, nous adressons le champ de l’individu mais également celui du collectif et celui de l’organisation.

Les formats, eux aussi, ont évolué pour s’adapter aux nouvelles exigences des apprenants. La formation classique d’une journée est désormais rare, nos clients lui préfèrent le format atelier (3h), porté sur la mise en situation et les interactions entre pairs ou le E-learning (de 30 minutes à 1h) qui permet d’offrir aux apprenants un vocabulaire commun sur un sujet d’ampleur pour l’entreprise.

De façon générale, je crois que nous avons su conserver l’ADN de Stimulus en matière de formation. Toutes nos formations ont en commun de développer les compétences émotionnelles et relationnelles des salariés. D’un point de vue pédagogique, nous concevons chacune de nos actions de façon à donner aux apprenants, le plus simplement possible, l’opportunité de voir leurs sujets du quotidien du travail sous un autre angle, en identifiant précisément leur marge de manœuvre et en s’entraînant à agir pour faire la différence, pour leur santé mentale et le bien travailler ensemble. Notre priorité est la mise en mouvement.

Sarah

Quels sont les challenges à venir pour la formation chez Stimulus ?

De façon générale, je vois deux challenges pour la formation chez Stimulus.

Premier challenge : associer l’enjeu de temps de nos clients à notre enjeu de pragmatisme.

Depuis quelques années, et encore plus depuis la période de confinement liée à la COVID, nos clients attendent de nous de développer le plus rapidement possible les compétences émotionnelles et relationnelles de leurs salariés. En 1h, nous devons les sensibiliser à la prévention des risques psychosociaux, en 3h, leur apprendre à identifier et accompagner un collaborateur en difficulté.

Et cet enjeu de temps doit intégrer notre enjeu de pragmatisme. Comment avoir de l’impact durablement sur la culture de l’entreprise lorsque nos actions sont limitées et séquencées ?

Comment changer la donne en peu de temps ? Et parfois même à distance ? Sur des sujets aussi subtils que les émotions et les relations au travail ?

C’est ce à quoi nous cherchons à répondre quotidiennement. En cela, l’intégration de l’IA à nos modalités pédagogiques est une nouveauté qui ouvre des perspectives intéressantes pour relever  ces défis.

Deuxième challenge : faire de nos actions de formation l’une des chaînes d’un maillage de prévention plus large.

Je l’ai dit, les compétences émotionnelles et relationnelles ne s’acquièrent pas et ne se transforment pas en comportements en une heure, trois heures, une journée de temps. Elles nécessitent d’être partagées et testées par les apprenants régulièrement, de façon à s’inscrire de façon pérenne dans leur manière de faire.

Mais trop souvent encore, les formations aux soft skills sont vues comme un « cadeau » de l’employeur à ses salariés, plutôt que d’être considérées comme un incontournable de l’efficacité et du bien-vivre ensemble. Pourtant, le lien entre santé mentale et productivité n’est plus à démontrer, et la responsabilité de l’employeur envers cette même santé est aujourd’hui légalement admise.

Notre enjeu est alors de faire vivre nos sujets d’expertise plus longtemps chez nos clients, pour réellement donner l’opportunité à leurs salariés de faire autrement dans leur quotidien professionnel. Si nous associons plus fréquemment et sur le long terme des actions de formation à celles de coaching ou encore de co-développement, c’est là que nous aurons le sentiment d’accompagner efficacement les salariés dans la prévention de leur santé mentale et l’amélioration de l’efficacité et du bien-vivre ensemble.

Et pour terminer, 3 mots pour définir la formation chez Stimulus

➡️ Expérientielle

Une action de formation Stimulus doit faire vivre des émotions, susciter des prises de conscience et permettre l’entraînement actif des apprenants.

➡️ Responsabilisante

Une action de formation Stimulus doit aider les apprenants à identifier leur marge de manœuvre pour agir différemment dès le lendemain.

➡️ Bienveillante

Tous nos formateurs sont convaincus par le sujet qu’ils portent, mais ne cherchent pas à convaincre. Toute prise de parole ou opinion des apprenants sera entendue et respectée. C’est de la pluralité des avis partagés que naîtra le plus souvent les plus belles prises de conscience individuelle et collective.

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