« Les DRH ont une responsabilité légale et sociétale vis-à-vis de leurs salariés aidants » – Helloworkplace

Au lendemain de la journée nationale des aidants, état des lieux de l’accompagnement par les entreprises de ces salariés engagés auprès d’un proche en perte d’autonomie.

En 2030, un actif sur quatre sera proche aidant, que ce soit pour accompagner au quotidien un parent, un enfant, un conjoint en perte d’autonomie. Pourtant, seules 15% des entreprises françaises proposent, actuellement, des dispositifs pour faciliter la vie de leurs collaborateurs aidants, d’après l’étude OCIRP/ViaVoice publiée le 3 octobre 2024*.

« La stigmatisation des problèmes liés à la santé mentale est le principal frein au développement de politiques RH d’accompagnement des aidants, constate Emmanuelle Taylor-Bon, Head of Commercial and Marketing chez Stimulus Care Services, un programme de soutien psychologique, social et juridique des salariés. Les DRH se sont demandé pendant longtemps s’ils devaient s’emparer du sujet. Or, du fait du vieillissement de la population, l’aidance est devenu une question de responsabilité collective. Les DRH ont, non seulement, une obligation légale de préserver la santé physique et mentale de leurs salariés, mais aussi une responsabilité sociétale vis-à-vis de leurs collaborateurs aidants. »

 

Des répercussions sur la santé et sur le travail

Pour les 4,4 à 5 millions de salariés aidants que compte aujourd’hui la France**, concilier travail, aidance, vie personnelle et familiale relève souvent du parcours du combattant : 56% des aidants pointent l’impact de ce rôle sur leur charge mentale et 47% d’entre eux estiment que cette situation dégrade leur santé et leur moral.

Des situations qui ont également des répercussions sur leur travail...

Découvrez l'interview complète de

Emmanuelle TAYLOR‑BON
Head of Commercial  & Marketing